On parle de préjudice extrapatrimonial évolutif pour désigner les préjudices spécifiques concernant les pathologies évolutives, notamment les maladies incurables dont le risque d’évolution constitue, en lui-même, un chef de préjudice distinct.
Il peut se définir comme le préjudice résultant pour une victime de la connaissance de sa contamination par un agent exogène, quelle que soit sa nature ( biologique, physique ou chimique ) qui comporte le risque d’apparition, à plus ou moins brève échéance, d’une pathologie mettant en jeu le caractère vital.
Tel est le cas du préjudice lié à la contamination par le virus VIH, ou celui de l’Hépatite C, la maladie de Creutzfeld-Jacob ou l’amiante.
On l’appelle aussi le préjudice spécifique de contamination.